A L’OCCASION DU FESTIVAL DU LIVRE, UNWHITE IT, PLAYTIME PROJECT & LA PLAYTIME BOX, VOUS PRÉSENTENT L’EXPOSITION :
« Sans FILTRE » KESADI
DANS LE CADRE DU MUR DE MOUANS SARTOUX #29
VENDREDI 6 OCTOBRE PERFORMANCE ET EXPOSITION à 19h00
SAMEDI 7 ET DIMANCHE 8 OCTOBRE EXPOSITION DE 10h00 à 18h00
PLAYTIME BOX : allée Lucie Aubrac (derrière la poste) Mouans-Sartoux
Exposition de 12 œuvres originales, acrylique et stylo sur feuille de 18 x 24
et 1 sérigraphie 7 couleurs 60×80
Découvrez « Sans Filtre » à travers les yeux acérés de KESADI, artiste et graffeur audacieux, dont l’exposition questionne, déconstruit et détourne les réseaux sociaux et notre rapport aux autres et au monde du digital.
Avec beaucoup d’ironie et de malice, l’artiste KESADI nous propose un voyage captivant au cœur des réseaux sociaux et de l’expérience du digital.
Des dessins saisissants et subversifs aux titres satiriques qui semblent être directement extraits de son compte Instagram . Chaque œuvre joue avec les codes et les icônes familières des plateformes que nous utilisons chaque jour, pour être déconstruits, remodelés et réinventés pour en révéler la superficialité et l’artificialité sous-jacentes.
Une critique subtile de la quête incessante de validation en ligne, de la curatelle de soi et de l’obsession pour la perfection.
« Sans Filtre» est une expérience introspective qui nous encourage à remettre en question nos comportements en ligne tout en célébrant la créativité non filtrée, nous invitant, en plein festival du livre, à reconsidérer notre relation avec les réseaux sociaux et à révéler notre propre authenticité, au-delà des fenêtres et filtres virtuels.
Dans le cadre du Festival Numaginaire organisé par la Médiathèque de Cannes, Playtime propose la programmation d’un concert dessiné « Allée » de Benoit Bottex et Quentin Nishi.
Allée est un chemin visuel et sonore qui explore les densités du dessin et de la musique. C’est une traversée, une expérience où le dessin qui se constitue devant nos yeux s’entremêle à la musique riche de textures et respirations.
Cette rencontre entre un dessinateur et un musicien défriche un jardin numérique imaginaire, sème nos aspirations au monde végétal.
La musique électronique se développe en connexion avec le dessin, elle s’enrichit au grès des traces portées sur la surface vidéo, on entend des nappes douces perturbées parfois par des rythmiques en rhizomes. Un sampleur permet d’introduire des sons naturels (vent, chants d’oiseaux, field recording)
Quentin Nihi le dessinateur utilise une application de dessin qui engage des textures et des formes originales. Il utilise le découpage pour parfois faire des césures dans l’image et perturber la perception du spectateur.
Le dessin se construit petit à petit, par trait mais aussi par zoom pour voyager dans l’image.
Dessins numériques en live : Quentin Nishi – Synthétiseur modulaire : Benoit Bottex
Dans le cadre du Festival Make Some Noise #4, C’Picaud a proposé une carte blanche à Playtime Project au sein de sa programmation et de ses ateliers proposés sur une semaine en direction des jeunes.
L’ORCHESTRE ELECTRONIQUE
Du 24 au 28 octobre 2022, atelier avec l’Orchestre Electronique
L‘Orchestre électronique est un atelier de musique participatif.
Le dispositif consiste à installer chaque participant (une dizaine ) devant un instrument de musique électronique. Les participants (non musiciens et amateurs pour la plupart) se familiarisent avec les synthétiseurs, boîtes à rythme et samplers pour donner lieu à d’intenses séquences sonores. L’écoute, l’attention et la précision sont indispensables dans cet atelier afin d’atteindre une harmonie musicale et électronique.
Au départ, des machines: boites à rythme, sampleurs, synthétiseurs… effets, des petits modules que chacun découvre petit à petit. Trés vite les participants développe une écriture musicale collective à l’aide du chef d’orchestre. Ecoute, présence, intention, il ne s’agit pas de produire du son mais de s’accorder, de construire ensemble un dialogue un temps musical. Le chef d’orchestre fait converger les expériences, le groupe explore les tessitures et maitrise les paramètres innées des musiques électroniques: filtres, modulation, séquences…
Nous ne travaillons pas à faire de la musique, mais ce groupe hétéroclite approfondis ses intuitions sonores.
Concert de restitution le vendredi 28 octobre 2022
« TRAMES & LIGNES » ALEXANDRE CAPAN
Rendez-vous le samedi 29 octobre, dans la Playtime Box sur le parvis de C’Picaud à l’occasion du Festival Make Some Noise #4 pour une exposition éphémère d’Alexandre Capan.
La pratique à laquelle s’astreint Alexandre Capan depuis le milieu des années 2000 rend compte d’une approche assez simple du travail artistique qui ne fait pas de distinction entre les différents médiums, du moins qui utilise de manière non hiérarchisée ceux-ci en adoptant le postulat de base selon lequel tout est peinture.
Ainsi des reproductions de photographies dessinées, des peintures ou dessins photographiés et scannés, de l’utilisation et de la manipulation de fragments issus de vidéos ou de photographies, ou de photographies rejoignant sur un plan formel les dessins ou les peintures.
Pour généraliser, on pourrait dire que ce qui transparaît dans ce travail par l’utilisation du presque rien et de ce qui est laissé pour compte, est une volonté de mise entre parenthèses du sens, de recherche dans le caractère flottant d’une certaine “réalité” et de laisser agir. Actions ou non actions étant marquées par la nuance et la vibration des matières.
Dans les différentes séries qui nous sont données à voir, c’est le caractère non définitif des formes et des procédés qui est à l’oeuvre. Les éléments s’articulent et s’imbriquent selon une approche générative du travail qui engendre un renouvellement des formes et des pratiques. Les échanges induits génèrent des influences réciproques qui construisent un paysage en suspens.
Le travail qui nous est montré pourrait s’inscrire à la suite de Gerhard Richter qui assume en 1966 sa fuite de toute détermination, son incohérence, son indifférence, son goût pour l’incertitude, l’infini et l’insécurité permanente et ceci en lien avec les thématiques de la non contr commadiction, de la sortie de tout paradigme et de la délicatesse évoqués par Roland Barthes dans ses cours sur le Neutre au Collège de France en 1975.
Par effets de glissements successifs, les oeuvres permettent au signe d’être pris comme une entité primaire dénuée de toute relation externe. Ainsi, dans différentes série récentes de dessins, à partir d’une forme de base (point, carré ou triangle), la juxtaposition des signes devient surface sans détermination préalable du résultat final.
L’oeuvre est lieu de sédimentation du temps, un lieu et un moment vibrant et oscillant entre apparition et disparition, entre construction et déconstruction.
Les peintures et dessins deviennent pure présence, comme simple écriture de l’esprit et du corps. Noyau d’un mouvement d’extension et de diffusion marquée par la temporalité et le hasard.
La main court sur le papier ou la toile et trace sans a priori, sans préméditation et sans désir autre que simplement tracer.
Énergie pure. Les oeuvres ne commencent et ne se terminent pas vraiment, évoluant dans un espace incertain et ambiguë, consistant et indistinct, voire informe.
La référence à une quelconque possibilité d’image n’est absolument pas ou plus justifiée à un stade où l’image atteint la possibilité d’acquérir sa propre logique interne, n’ayant d’autre sens qu’elle même.
Technique : encre de chine et acrylique sur toile et papier
L’exposition sera accompagnée de compositions de bas-résille.
bas-résille
Ce samedi 29 octobre, le Festival Make Some Noise nous offrira sa soirée de concert. En ouverture, une performance du duo bas-résille
bas-résille est une intention sonore ardente en gestation depuis 2019,
pénétrés par des effervescences phoniques diverses et variées,
ses deux protagonistes restituent dorénavant en public et bientôt en transcription numérique physique leurs décoctions secrètes ; bas-résille est un duo de fureteurs infatigables qui creusent leur sillon dans les harmoniques pour créer un univers de textures et de vibrations sans cesse renouvelé.
Se basant sur une même tonalité et une même note de base, leur jeu consiste à chercher toutes les possibilités sonores que leur offrent leurs instruments en jouant des hasards et rencontres fortuites entres eux dans une Improvisation permanente.
Disciples assidus de la recherche phonique enregistrée, les deux protagonistes de bas-résille expérimentent avec délectation la définition même du son : émettre des vibrations qui se propagent.
Amplifiées, ces vibrations viennent surprendre l’auditeur le forçant insensiblement à s’arrêter pour mieux se laisser prendre aux mailles de ce voile
sonore. Irritant dans les premiers instants, le son agit comme un philtre enivrant : l’oreille s’habitue, le corps se pose, pris au piège de l’étirement et
du volume des vibrations. Les repères tombent.
L’auditeur lâche prise, hypnotisé par ces textures sonores. Le dernier son, imprévisible, vient rompre l’envoûtement… Pourtant il faut un certain temps à l’oreille pour qu’elle accepte d’entendre de nouveau la normalité des sons du quotidien.
Refusant toute composition, préférant l’aléatoire et l’imprévisible, bas-résille agit en alchimiste de la matière sonore et nous conduit à réfléchir sur
ce qui dissone réellement autour de nous et en nous.
Se produisant dans la nature avec ou sans auditeurs, mais aussi et surtout dans des lieux incongrus ou plus classiques comme les salles d’exposition ou de concert, bas-résille a été invité à plusieurs reprise par des lieux d’arts (musée, galerie, centre d’art) mais aussi en interventions pédagogiques dans des écoles, collèges ou centres de loisirs devant un public jeune qui a ainsi pu expérimenter de manière privilégiée leur production sonore.
Dans le cadre du 100% EAC la direction de la culture de la ville de cannes, l’association playtime project & la playtime box vous présentent l’exposition :
« RISE » PEP KARSTEN
Exposition de 10 œuvres photographiques, technique argentique sur dibonds.
Vernissage avec DJ Set de Thomas DUSSEUNE le 26 mars au lycée Bristol et le 1er avril au lycée Stanislas pendant la pause méridienne.
LES 26, 29 ET 30 MARS 2021 AU LYCEE BRISTOL
LES 31 MARS, 1ER ET 2 AVRIL AU LYCEE STANISLAS
Des fenêtres ouvertes sur le monde où le spectateur déambule dans les paysages comme si la caravane était en mouvement.
Une invitation au voyage et une immersion en musique avec une bande originale mixée par l’artiste, à la manière d’un road movie.
A l’heure du confinement et de l’enfermement, la série Rise de Pep Karsten nous propose de participer à ses pérégrinations à travers des paysages ouverts et grandioses. Une échappée, une inspiration vitale dans les tableaux naturels et majestueux qu’offre les Alpes Maritimes.
Après sa dernière série post apocalyptique Renaissance tournée dans l’ouest des Etats-Unis, la série présentée ici est née de la frustration d’être emprisonné et de ne plus pouvoir partir à la découverte de nouveaux horizons. Mais elle représente avant tout la vie, la liberté, la contemplation et les trésors qui sont à la portée de notre regard, merveilles parfois ignorées.
Le travail de l’artiste est centré sur le thème du temps et de la mort dans une perspective optimiste. C’est la raison qui le pousse à puiser la majeure partie de son inspiration dans l’art temporel du cinéma, de ses références jusqu’à sa manière de travailler.
Dans Rise, en plus d’y voir des décors de scène de films imaginaires, c’est l’immensité et la dimension éternelle rassurante des paysages qu’il veut communiquer. Il a choisi de faire réaliser ses tirages avec la technologie argentique pour sa durabilité supérieure, pour le fait qu’ils continueront d’exister après sa mort, en écho à l’éternité des paysages représentés.
BIOGRAPHIE DE PEP KARSTEN
Né en 1977, Pep Karsten est un photographe français vivant à Cannes et travaillant à Cannes et Berlin.
A 15 ans, il commence des études d’art et apprend la peinture à l’huile avec un ancien élève de Francis Bacon. Il utilise alors la photographie uniquement comme un outil pour réaliser ses tableaux. A 23 ans, après l’obtention d’un Master en Design, il abandonne la peinture pour se consacrer à la photographie.
Récompensé par les prix International Photography Awards, AOP Awards, London Photographic Awards, Hasselblad Photographer of the month, Esquire International Photography Awards et SFR Jeunes Talents, il participe à de nombreuses expositions telles que la Biennale Photographique de Grèce, Exposure à New York, Art Takes Times Square à New York et le Salon de la Photo à Paris. Aujourd’hui ses oeuvres sont présentes dans les collections du Musée National de la Photographie à Thessalonique, de l’AOP à Londres, et de SFR Jeunes Talents à Paris.
MIXTAPE : FUTUR FOLK
Pour accompagner ses photos, l’artiste a préparé un mix, à la manière d’une bande originale de film.
La musique de ce road movie imaginaire mêle, pendant 90 minutes, l’âme de la Folk et ses ambiances ensoleillées de western, avec un univers aéré et aérien plus contemporain, tendant parfois vers la science-fiction.
LISTE DES TITRES :
Bebe Tambour – The Place
Mazzy Star – Into Dust
Low – Always Trying To Work It Out
Other Lives – Dust Bowl III
Beck – Round the Bend
Johnny Cash – Ain’t No Grave
Apparat – Goodbye (Instrumental)
Castanets – You Are The Blood
The XX – Fantasy
Apollo Sunshine – We Are Born When We Die
Arcade Fire – Everything Now (continued)
Slift – Aurore aux confins
The Raveonettes – Bowels of the Beast
The XX – Missing
Slowdive – Falling Ashes
Cocteau Twins – Pearly-Dewdrops’ Drops (Alternate Version)
The Sad Lovers – My Man
Ray Wylie Hubbard – Dust of the Chase
Film School – City Lights
Villeneuve – State Trooper
Team Ghost – The Riser
The Cure – Plainsong
M83 – Outro
www.pepkarsten.com IG pepkarsten
CONTACTS
PLAYTIME PROJECT
Hélène GIRAULT & Julie MEGE contact@playtimeproject.com
Tel : 06 24 61 64 65 / 06 14 59 17 53